Le musée s'expose

Durant les travaux !

© 2020 CharlotteGallois


"Le musée s'expose" est un projet répondant à un concours d'idées.


Ce projet se place dans l’hypothèse d’une rénovation de 5 ans des salles d’expositions de la nef. Il se situe dans la première phase d’un travail visant à trouver l’esprit d’une scénographie engendrée par le dynamisme des travaux.


Durant les travaux, les visiteurs seraient invités dans ce MAD en évolution pour en découvrir sa richesse, son passé, son présent et son devenir, au travers de moyens technique contemporain.

Le grand public serait témoin d’une organisation dynamique entre visites, planning des rénovations, zones d’échanges et de partage.

Tandis que les visiteurs expérimenteraient de nouvelles manières d’aborder les expositions, une installation suspendue sur le thème de la rêverie, évoquerait des ambiances par la projection d’objets de la collection sur les pétales blancs.


Le but de ce projet est de réunir les éléments de la collection et de valoriser le partage, l’histoire, la richesse et le devenir du MAD lors des travaux de rénovation.


Croquis de recherche

La dynamique du MAD

Le MAD se renouvèlerait tout les six mois durant une période de 5 ans, via des méthodes d’exposition contemporaine voire futuriste. Dès l’accueil, les visiteurs seraient informés de l’organisation des différents espaces.


Les zones d’expositions actuelles, vont successivement laisser place à des zones de travaux pour y faire naître les expositions de demain.


Des parcours pourraient être programmés en fonction des envies des visiteurs et des zones de travaux temporairement fermées.


Pour faciliter les déplacements et donner l’envie au grand public de programmer une visite, des éléments de circulation seraient ajoutés. Ainsi, une passerelle suspendue s’inclinerait et se déplacerait en fonction des programmes du semestre. Un escalier de chantier partant de la nef vers l’étage supérieur pourrait également être déplacé.

la dynamique des travaux

Les zones de travaux ne vont pas sans bruits, sans dynamisme et sans poussière.

Il se peut que ces espaces se calment à certains moments de la journée. Ainsi, une projection sur du verre translucide viendrait imager le dynamisme du chantier et le rendrait visible depuis la nef.


Le grand public et les professionnels seraient visuellement informés de l’emplacement des travaux.

L'installation


Les pétales de l’installation «white blossom» sont pensées dans un matériau choisi pour sa qualité et sa capacité à accueillir des projections, à absorber et à atténuer les sons.

Le projet tourne autour d’une installation représentant l’âme du nouveau MAD: dynamique, active, visuelle et immersive.

L’installation «white Blossom» serait proposée sur une thématique du rêve, convoquerait les émotions au travers d’une structure mêlant acier et pétales blanc.

La projection d’éléments de la collection sur les pétales blancs permettrait de jouer avec l’échelle des objets, perdant ainsi cette qualification d’objet physique et muséal pour devenir ambiance, couleur, et émotion.

Si jamais la poussière des travaux venait à s’évader dans l’espace de la nef, cela pourrait jouer avec l’installation et créerait une atmosphère nébuleuse.

Réalité mixte

Un musée sert à mettre en perspective, aide à comprendre les éléments du passé pour permettre aux grands publics et aux professionnels de s’interroger, de se remettre en question, et ainsi, mieux aborder l’avenir. Dans ce but, le kit de réalité mixte permet une expérience unique, une immersion dans l’histoire du MAD et de ses origines.


Cette technologie permettrait, contrairement à la réalité, de prendre en main des objets, de les visualiser à des proportions nouvelles, et dévoilerait un univers étonnant et hors du commun.


Le parcours se terminerait par des affiches des évènements et expositions temporaires qui ont eu lieu dans la nef, pour mettre l’accent sur la richesse, la diversité et l’ouverture d’esprit du MAD.

Accédez au projet "le musée s'expose" sur le site Diplôma*

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*Site de référencement de la promotion Enzo Mari, diplômée de l'école camondo en 2021